Moins fréquente que l’offre d’achat, l’option reste toutefois une autre façon de s’engager par rapport à un bien mais, cette fois, l’engagement se situe du côté du vendeur.
Imaginons qu’un acheteur souhaite acheter un bien, mais qu’il n’en est pas encore sûr à 100%. En même temps, il ne veut pas passer à côté d’une occasion… Dans ce cas, l’acheteur peut demander une option au propriétaire-vendeur. Il s’agit d’une obligation unilatérale du vendeur de ne pas vendre à quelqu’un d’autre au cours d’un délai déterminé (p.ex. 1 semaine ou 15 jours).
Si l’acheteur décide d’acheter au cours de cette période, alors il le fait savoir par écrit au vendeur. C’est ce que l’on appelle la “levée” de l’option. Il est souvent convenu que l’acheteur en informe le vendeur par lettre recommandée. Une fois l’option levée, la vente est devenue définitive.
Si par contre l’option n’est pas levée dans le délai imparti, il n’y a pas de vente et le propriétaire est de nouveau libre de vendre à qui il veut. Une option est souvent être limitée dans le temps.
Afin de convaincre le propriétaire-vendeur d’accorder une option, le candidat-acheteur devra parfois payer un certain montant. Si l’option n’est pas levée, alors le propriétaire conserve ce montant comme une sorte d’indemnité. Si l’option est levée, alors ce montant vaudra comme premier acompte. Ainsi, il est tenu compte de l’intérêt des deux parties. Comme pour vente de gré à gré, l’acte notarié devra être passé au plus tard dans les quatre mois après la levée de l’option.
CONSEIL : Comme la vente suit automatiquement la levée de l’option, il est nécessaire que toutes les modalités de la vente (entre autres le prix, le délai et les conditions de paiement) soient mentionnées avec exactitude dans l’option.